Une adresse niçoise à découvrir. Niché au cœur du Vieux Nice, le Couvent de la Visitation du XVIIe siècle a été transformé en un superbe hôtel de luxe où le temps semble s’arrêter durant votre séjour.


Hôtel du Couvent
The Luxury Collection
1 rue Honoré Ugo 06300 Nice
+33 (0)4 12 05 55 60
www.marriott.com/fr/hotels/ncehc-hotel-du-couvent-a-luxury-collection-hotel-nice-france

Crédits photos ©Giulio Ghiradi, Adrianna Glaviano

Dans le Vieux-Nice, au nord de la Provence et à deux pas de l’Italie, se trouve un couvent du XVIIe siècle avec un jardin luxuriant… Un havre de paix et de simplicité. Cœur de la cité niçoise, le couvent est fondé par les sœurs Clarisses en 1604, puis occupé par les Visitandines à partir de 1803 et jusque dans les années 1980. Les sœurs bâtissent elles-mêmes l’édifice en puisant dans les ressources et les savoir-faire locaux, notamment la chaux, les pierres, les tuiles et le bois récupérés du château voisin.

Lieu de calme et de recueillement par excellence, le couvent de la Visitation est aussi un monde où bourgeoisie locale et familles populaires se croisent, se soignent à l’herboristerie et en profitent pour acheter leur pain à la boulangerie. Si l’uniforme des équipes de l’hôtel a remplacé celui des nonnes, le bâtiment poursuit sa vocation première : être un lieu de quiétude et de sérénité mais aussi de vie et d’échanges, animé par une hospitalité joyeuse et bienveillante.

Crédits photos ©Giulio Ghiradi

Quatre siècles plus tard, c’est sous l’œil attentif de Valéry Grégo, le fondateur de Perseus, que les trois bâtiments de ce paisible domaine ont été restaurés avec soin, dix années durant, pierre par pierre, brindille par brindille. En collaboration avec Studio Mumbai et Studio Méditerranée pour l’architecture et avec Festen pour l’architecture d’intérieur, les équipes reconstituent les fenêtres, restaurent les sols, réparent les boiseries. A cela s’ajoute une quatrième construction en pierre, bois et chaux chanvre, dans la même approche que celle voulue par les sœurs : une architecture qui s’inscrit dans le temps.

Une fois passé le porche, vous empruntez la calade provençale et vous vous retrouvez au cœur de cette architecture séculaire, saisie par l’histoire, les murs de pierres sèches, les sols à la chaux que tant ont foulés avant eux, la mémoire des lieux, les couleurs de la glycine et du tilleul, les orangers de la cour, l’odeur du café et la tiédeur réconfortante de la madeleine qui sort du four… Une expérience sensorielle, des odeurs du cloître au bruit de l’eau qui coule doucement depuis la colline du château.

« Une célébration de la tradition européenne du Grand Tour dont la richesse relève autant de la culture que de la beauté du paysage. »

Valéry Gréco, fondateur de Perseus

L’Hôtel du Couvent dispose d’un large éventail d’hébergements, de la « cellule » de type monacal aux appartements jusqu’à 166 m² dotés d’une grande cuisine, d’une salle à manger… avec vue sur mer. Au total, ce sont 88 chambres et suites qui sont proposées, avec vue sur la ville et la Méditerranée, d’autres avec un grand jardin privé, toutes décorées d’antiquités et d’œuvres d’art anciennes.

Restauration
-Le restaurant du Couvent : Au restaurant du cloître, la cuisine est un rituel séculaire unique transmis à travers l’histoire. Des produits de saison de grande qualité, des vins naturels et un service discret, précis et bienveillant. Le restaurant est ouvert pour le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner.

-La Guinguette : Situé dans le jardin, à côté de la piscine, c’est l’endroit idéal pour apprécier, à l‘heure du déjeuner, des plats simples et des collations servies l’après-midi.

– Le Bistrot des Serruriers propose une cuisine généreuse, conviviale et généreuse, avec des plats traditionnels français et classiques de saison. Il est ouvert pour le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner.

l’Hôtel du Couvent, cuisiner relève d’un rituel originel séculaire, hérité de l’histoire des lieux. La tradition se poursuit aujourd’hui dans le restaurant du cloître, la guinguette du jardin et le bistrot de la rue des Serruriers. Produits parfaits, cuisson maîtrisée, vins vivants, service décomplexé, loin des codes sophistiqués d’une certaine idée de ce que devrait être la grande gastronomie. À la carte : sériole crue, barbajouans de la Roya, gnocchis au pistou, tarte au citron. Des fruits, des légumes et des œufs provenant de la ferme de l’hôtel, située à Touët-sur-Var, du pain fait sur place dans le four de la boulangerie, des assiettes aussi sobres que parfaitement exécutées, des herbes du jardin, des conserves faites au couvent. Chaque produit est soigneusement sourcé dans cette volonté d’inscrire l’hôtel dans son environnement et au cœur de la communauté locale.

Peu visible de l’extérieur, le jardin est un hectare de verdure habité d’oliviers, de kakis, d’abricotiers, de citronniers, de thym, de sarriette… Plus de trois cents espèces végétales parfument naturellement les lieux. Ici, un moment de calme méditatif, plus loin, le plongeon d’un nageur dans la piscine, au fond, les toits de la ville et la mer Méditerranée. Le jardin est rythmé par l’eau filant des collines jusque dans les bains romains. Comme à l’époque des moniales, le jardin est pour l’hôtel un espace primordial. Lieu d’attention et d’écoute, de méditation et de repos où se cacher du monde, lieu de pharmacopée, espace d’agrément, parfois même d’apparat, où rêver et jouer, et jardin nourricier de production économique et vivrière, vergers et potagers permettant de subvenir aux besoins de chacun. Le samedi matin, dans la cour des orangers, le marché fermier local regroupant des producteurs de l’arrière-pays niçois ouvre ses portes au public, donnant à l’Hôtel du Couvent des airs de place du village.

Espace Bien-être
Les Bains romains. En écho aux vestiges des bains romains sur la colline de Cimiez, dans les hauteurs de Nice, l’Hôtel du Couvent abrite un parcours thermal. Des bains successifs qui rendent hommage à la grande tradition antique : la tiédeur du tépidarium, la chaleur du caldarium, la fraîcheur du frigidarium avant de terminer dans l’unctuarium, les salles des huiles où sont prodigués les soins. Des produits naturels et des techniques manuelles au rythme des spécialités de plusieurs thérapeutes et en partenariat avec différentes marques afin d’offrir un parcours entièrement personnalisé. En plus des bains et de la grande piscine des thermes à ciel découvert, l’hôtel abrite un long couloir de nage dans le jardin, plus de 20 mètres, un bassin près de la guinguette et un Mouvement Studio, une salle dédiée au corps en mouvement – danse, entraînement fonctionnel, gymnastique, yoga…

Crédits photos ©Giulio Ghiradi
Crédits photos ©Giulio Ghiradi

Redéfinir certaines idées du voyage

L’ambition de l’hôtel : redéfinir certaines idées du voyage, poser les repères du luxe de l’hôtel de demain, appréhender l’hôtellerie avec un état d’esprit moderne, en réimaginer les codes. Concevoir une expérience riche de sens, meilleure, plus grande, plus réfléchie et plus en phase avec les attentes du monde. Un art de voyager.

« Aujourd’hui, les gens voyagent souvent et partout. De par le monde ou près de chez eux, ils cherchent à partager et à s’engager. Ils partent en quête d’inspiration et d’émerveillement, mais restent attentifs à l’impact de leurs voyages sur le monde. Je crois que les hôtels doivent nous aider à mieux voyager, à s’émerveiller plus. »

Valéry Grégo

A propos de Valéry Grégo, fondateur de Perseus

Installé à Londres depuis une vingtaine d’années, Valéry Grégo est entré en hôtellerie comme on entre dans une vieille librairie, par hasard. Né en banlieue parisienne de parents chercheurs, il étudie à Paris, les Lettres et les Sciences Humaines d’abord, et la Finance ensuite. Après une première vie d’entrepreneur dans la finance, son profil littéraire et son goût de l’aventure lui font fonder Perseus en 2010 avec l’envie de bousculer les codes du voyage. Le Pigalle, ouvert à Paris en 2015, lui permet de poser les bases de cette hôtellerie contemporaine, ancrée, en quête de sens et qui s’adapte à un monde qui bouge. Valéry Grégo fait ensuite renaître plusieurs établissements de montagne, puis de bord de mer dont L’Hôtel des 3 Vallées à Courchevel 1850 et Les Roches Rouges à Saint-Raphaël, sous le label des Hôtels d’en Haut qu’il revend en 2019 pour se consacrer entièrement à l’Hôtel du Couvent, dernier chapitre de cette génération d’établissements qui posent les repères des hôtels de luxe du futur.

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