Avec l’inauguration de la nouvelle suite Leïla Menchari, en avril 2025, La Badira enrichit sa collection exclusive de grandes suites Legend avec piscines privées à l’occasion de son dixième anniversaire. Six suites emblématiques, chacune dédiée à une figure illustre ayant marqué l’histoire et contribué au rayonnement international d’Hammamet : Leïla Menchari, Paul Klee, George Sebastian, Wallis Simpson, Claudia Cardinale et Jean Cocteau.

Hôtel La Badira
Leading Hotels of the World
Route touristique, Mrezga – Hammamet 8050 – Tunisie
+(216) 70018180
www.labadira.com
Crédits photos ©La Badira
L’hôtel la Badira -signifie « aussi lumineuse que la pleine lune »- recrée l’univers du voyage des années 1930, lorsque le nom de Hammamet a commencé à être connu dans le monde et qu’une large communauté étrangère s’y est installée et a repensé l’architecture locale, la décoration et l’artisanat.
Des dizaines d’artistes sont venus rechercher à Hammamet sa lumière, d’une qualité rare, à l’instar de Paul Klee, d’André Gide, d’Arletty, d’Oscar Wilde ou d’August Macke.
Comme les voyageurs, les écrivains et les aventuriers du début du XXe siècle, les hôtes de La Badira auront l’impression de descendre dans un hôtel-ami, où les habitués se côtoient avec les nouveaux arrivants avec simplicité, élégance et discrétion. La Badira, c’est tout le charme d’une époque, revisité sous l’aune de la modernité. Situé dans un cadre unique, l’hôtel la Badira revisite l’esprit de cette époque et propose des infrastructures d’une qualité exceptionnelle : des chambres et suites vue mer, une cuisine locale innovante, un Spa by Clarins…
Pour son dixième anniversaire, le seul Leading Hotels of the World de Tunisie enrichit ainsi sa collection de suites « Legend » dédiées à des personnalités iconiques d’Hammamet.
Suite Leïla Menchari


Dernière-née, la suite Leïla Menchari, créatrice des décors des vitrines de l’emblématique boutique principale de la Maison Hermès au 24 de la rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris. Cette suite célèbre la créativité et l’élégance intemporelle de cette artiste qui a su sublimer sa culture tunisienne en marquant l’histoire de la mode et du luxe sur toute la planète. En 2017, quatre ans avant son décès, elle se voyait consacrer une exposition au Grand-Palais, « Hermès à tire-d’aile – Les mondes de Leïla Menchari », hommage vibrant à ses décennies d’invention au service de la légendaire maison de luxe familiale.


Offrant une vue imprenable sur la Méditerranée, cet appartement de 160 m² avec piscine privée retranscrit son esthétique unique, grâce à un subtil mélange de matériaux nobles, couleurs chatoyantes et artisanat tunisien. Un travail réalisé sous la houlette de deux décoratrices de son pays, Arlette Zouaoui et Chebilya Sayah Kaouel.
C’est Mehdi Benedetto, un artiste bien souvent sollicité en son temps par Leïla Menchari, qui a réalisé l’un des meubles-phares du salon : une table en mosaïque de marbre aux thématiques maritimes – poissons, vagues et branches de corail, avec des incrustations de pierres semi-précieuses dont des lapis-lazuli pour rappeler le bleu de la Méditerranée – et bucoliques.


La table est complétée par un tableau de l’artiste tunisienne Sinda Belhassen, qui reprend des motifs de branches de coraux et d’algues marines, en 3D dans l’axe du salon.
Deux grands tableaux aux tons pastel de la même Sinda Belhassen, inspirés par les croquis de Leïla Menchari et réalisés avec des matériaux naturels évoquant les jardins d’Hammamet, trônent de part et d’autre de la table à manger.


Véritable pièce de musée, une selle traditionnelle, entièrement brodée à la main au fil d’argent, avec des motifs colorés, rappelle que Leïla Menchari faisait elle-même tisser des éléments de sacs pour Hermès par un artisan des souks de Tunis. Cette selle date du milieu du siècle dernier, et était utilisée pour les spectacles de fantasia pendant les fêtes traditionnelles.
L’artisanat tunisien est encore à l’honneur dans le salon à travers une suspension en verre soufflé tunisien rappelant l’atmosphère des palais anciens de l’époque du beylicat de Tunis, ainsi que d’un coffre en bois clouté, qui servait traditionnellement de malle de voyage.


Les teintes de la chambre sont de leur côté beaucoup plus nuancées, apaisées et douces. L’une de ses pièces maîtresses est sa tête de lit, un hanout hajjem (objet décoratif en bois) datant du XVIIe siècle. Son bois sculpté et incrusté de miroirs rappelle les décors des mille et une nuits. Dans l’axe, un tableau typiquement tunisien fixé sous verre évoque les amours d’Antar et Abla, les « Roméo et Juliette de la littérature arabe », comme les décrit Amin Maalouf. Une légende du VIème siècle, reprise par Alphonse de la Martine dans son livre « Antar ».

Accroché sur le mur face au lit, un panneau décoratif aux tonalités tout en douceur, dominées par du blanc et du bleu, est inspiré de la vitrine « Les vagues de marbre » de Leïla Menchari, très joliment décrite dans le livre « Leïla Menchari, la Reine Mage », édité par Hermès chez Actes Sud. Une chaise et une table en nacre rappelant les maisons tunisiennes d’antan complètent le décor.

La terrasse et sa piscine privée sont bordées de plantes, une évocation du magnifique jardin du Dar Henson, la maison de Leïla Menchari à Hammamet. La verdure et la vue panoramique sur la baie d’Hammamet font plonger dans l’ambiance de cette bâtisse nichée entre végétation et mer. De grands pots de céramique de Nabeul sont, là encore, un clin d’œil à l’artisanat tunisien et à la région.
Suite Paul Klee

Cette suite rend hommage au célèbre peintre suisse, dont le séjour en Tunisie aux côtés d’August Macke bouleversa profondément l’approche artistique. Séduit par la lumière d’Hammamet qu’il qualifia de « prestigieuse », Klee y découvre une palette de couleurs éclatantes. La décoration reflète cette joie lumineuse : patchwork chamarré en guise de tête de lit, tapis vifs, chaises aux assises orangées et
malles anciennes transformées en tables de chevet. Une citation du maître, inscrite au mur, résume son regard poétique sur le monde: «La lune est le rêve du soleil ».
Suite George Sebastian


Dans un style Art Déco sobre et raffiné, cette suite évoque la villa mythique de ce mécène cosmopolite, surnommé le « Gatsby d’Hammamet ». Les tonalités dominantes – blanc, noir, gris – sont ponctuées de touches artisanales tunisiennes, clin d’œil à sa fascination pour les savoir-faire locaux. Une immersion dans l’élégance des années 1930.
Suite Wallis Simpson


Un écrin délicat, inspiré de la duchesse de Windsor, qui séjourna à Hammamet avec le roi Édouard VIII. Les nuances de blanc cassé, beige et gris perle évoquent sa grâce légendaire et son amour pour les bijoux. Des portraits discrets apportent une touche d’intimité à ce cocon princier.
Suite Claudia Cardinale


Une ode à l’élégance méditerranéenne. Née à La Goulette, l’actrice italo-tunisienne est incarnée ici dans une suite tout en légèreté, dominée par un lit à baldaquin voilé de tissus aériens. Les tonalités bleues et blanches distillent une ambiance solaire et marine, empreinte de féminité.
Suite Jean Cocteau


La suite rend hommage à l’univers graphique et littéraire du poète français. Baies vitrées ouvertes sur la Méditerranée, plafond généreux, moucharabieh blanc séparant la chambre de la salle de bain : tout concourt à une atmosphère à la fois épurée et théâtrale. Tête de lit nacrée encadrée de noir, mobilier blanc souligné de liserés, esquisses de Cocteau sur les coussins et les abat-jours – dont Profil à l’étoile –, livres et dessins originaux ponctuent cette plongée dans l’imaginaire de l’auteur du Testament d’Orphée.