A-J Aubert et l’art de la séduction au XVIIIe siècle

La Maison A-J Aubert présente « Volutes », sa première collection de Haute Joaillerie. Des bijoux inspirés d’une des collections d’Ange-Joseph Aubert, le joaillier du roi Louis XVI. Les pièces sont un magnifique trait d’union entre passé et présent. Une définition de la modernité.


Crédits photos ©Studio Camille Gabarra

Les bijoux créés et imaginés par A-J Aubert pour sa toute première collection de Haute Joaillerie en diamants naturels, « Volutes », sont inspirés d’une des collections d’Ange-Joseph Aubert lui-même, le joailler du roi Louis XVI. Courbe exquise, antique, romantique, la volute est éminemment évocatrice.

Des bijoux qui incarnent le luxe du quotidien, pas uniquement des grandes occasions. A-J Aubert, c’est le luxe discret de la femme d’aujourd’hui, celui qui l’accompagne et qui la sublime.

À l’époque de Marie-Antoinette, la séduction était un art raffiné. La reine elle-même était une icône de la mode et de l’élégance, utilisant son charme et sa présence pour captiver la cour et influencer la société. Les bijoux qu’elle arborait étaient sélectionnés pour susciter l’admiration et influençaient les tendances de la mode de l’époque. Véritables joyaux de séduction, ils renforçaient son image de figure emblématique de la séduction et du raffinement à la cour de France. C’est de cet univers qu’A-J Aubert puise son inspiration.

Les bijoux trouvent leur place dans un élégant écrin de couleur bleu roi créé en exclusivité, estampillé du logo de la Maison A-J Aubert.

Collier Large Volutes or rose pavé de 159 diamants – Crédits photos ©Studio Camille Gabarra

A-J Aubert, moderne depuis des siècles
Formé par son père en Avignon, Ange-Joseph Aubert, arrive à Paris dans les années 1760. Il devient même l’un des plus illustres représentants de sa corporation, jusqu’à devenir l’orfèvre-joaillier attitré du roi Louis XVI, par brevet, décerné le 15 novembre 1773. Logé dans les galeries du Louvre, près des peintres Chardin et Vernet, il est chargé de concevoir la couronne du sacre de Louis XVI.
Parmi ses très nombreux clients, la famille royale occupe donc une place prépondérante. Louis XVI, Marie-Antoinette, le comte et la comtesse de Provence, le comte et la comtesse d’Artois, Madame Élisabeth, et enfin Mesdames, tantes de Louis XVI sont parmi ses acheteurs les plus actifs. Plusieurs des grands seigneurs et dames de la Cour -dont la comtesse du Barry et la duchesse de Mazarin- apparaissent maintes fois dans les relations commerciales de l’orfèvre.
A partir de juin 1782, la reine Marie-Antoinette s’adresse fréquemment au « Sieur Aubert » pour des commandes de parures souvent ornées de perles, de diamants, de médaillons, mais aussi pour des travaux de réparation et de transformation de bijoux, et parfois même pour des rachats de diamants. L’orfèvre lui fournit également plusieurs belles tabatières et bonbonnières…
Ange-Joseph Aubert meurt en 1785 dans sa ville natale d’Avignon, laissant un héritage considérable, aussi bien matériel qu’intellectuel.
Méandres de l’histoire, des amoureux de l’art du XVIIIe siècle font renaître en 2022 la Maison sous un nouveau nom, « A-J Aubert », plus moderne, mais qui entend toujours porter les valeurs de l’artisanat d’art en étendard.
Une marque chargée d’histoire donc, mais non dénuée d’espièglerie, un trait qui se retrouve dans la manière de concevoir ses bijoux et ses messages. Véritables passerelles entre l’héritage familial et l’époque actuelle, les pièces sont un magnifique trait d’union entre passé et présent. Une définition de la modernité.

Crédits photos ©Studio Camille Gabarra

www.a-j-aubert.com

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