Stéphane von Gunten annonce la naissance d’une nouvelle marque horlogère suisse indépendante : Haute-Rive en hommage notamment aux valeurs familiales, au service d’une horlogerie suisse d’excellence.
Stéphane von Gunten n’est pas qu’un ingénieur horloger. Il est aussi un visionnaire. Sa carrière n’a cessé d’alterner entre concepts, inventions et créativité. C’est pour mettre cette dernière au centre qu’il a choisi de prendre son indépendance et d’imaginer. D’innover. Il se veut un innovateur humble, conscient des limites de son art et œuvrant à les repousser.
Haute-Rive est son nouveau temps d’expression horloger, le plus affectif aussi. A son rythme, l’ingénieur horloger nouvellement indépendant se lance dans la conception et réalisation, de manière traditionnelle, à l’unité, de montres qui lui ressemblent et qui ressemblent à sa philosophie de vie : le partage allié à l’humilité qui signe toute transmission et qui engendre l’horlogerie la plus aboutie.
HONORIS I – en l’honneur d’Irénée Aubry – L’architecture du temps long
Haute horlogerie, tradition et innovation. Trois sujets entremêlés dont l’innovation est souvent le parent pauvre. Haute-Rive met ces trois composantes à niveau égal avec sa collection inaugurale, Honoris I. Une montre de poignet en or jaune ou or gris, polie, élégante, dotée d’un tourbillon volant mystérieux et d’un cadran en émail grand feu, dont l’ensemble repose sur une éthique des finitions impeccable (anglage et décorations à la main) qui en représentent le volet haute horlogerie.
L’aspect tradition repose sur l’héritage culturel et familial du fondateur, Stéphane von Gunten. Il perpétue ici le travail effectué par son ancêtre Irénée Aubry, horloger du XIXe siècle et inventeur de la montre de poche à 8 jours de marche, connue sous le nom Hebdomas.
Avec Honoris I, Stéphane von Gunten prolonge les inventions de son aïeul en créant la première montre de poignet à 1000 heures de réserve de marche qui se veut portable, élégante, raisonnablement fine, avec seulement 11,95 mm d’épaisseur pour 42,5 de diamètre.
Une fois par mois, Honoris I se remonte par le biais de sa lunette à 60 facettes, commandée par un sélecteur de fonctions à roue à colonnes. La construction de la boite, du mouvement, de ses complications et leurs interactions sont le résultat d’une recherche poussée à l’extrême de gain d’épaisseur, de performance et de raffinement. Cette combinaison rare est la trajectoire que Stéphane von Gunten trace pour Haute-Rive.
Calibre HR01 : Il comprend 1000 heures de réserve de marche, un seul barillet, un tourbillon volant mystérieux, un sélecteur de fonctions, le remontage par la lunette et une épaisseur de moins de 12mm.
Haute-Rive, est le nom du lieu-dit situé au bord du lac de Neuchâtel, à Chez-le-Bart, où son ancêtre Irénée Aubry avait installé son atelier. C’est là qu’il avait posé les bases de la montre Hebdomas qui fut l’un des plus grands succès des années 1900, qui offrait huit jours de marche et qui a atteint une production journalière de 1000 pièces, trois caractéristiques hors normes pour l’époque. Haute-Rive comprend « Haute » comme haute horlogerie, et « Rive » comme la frange visible, mais étroite, où se situe l’excellence.
Haute-Rive s’adresse donc à ces puristes de la montre qui en refusent les limites traditionnelles. Parmi elles, une en particulier a aiguillonné la créativité horlogère de Stéphane von Gunten. Si Irénée Aubry a réussi à concevoir des montres fabriquées à des millions d’exemplaires avec 8 jours de marche il y a un siècle, il doit pouvoir pousser ce curseur au maximum sans s’écarter du langage de la belle horlogerie. Et au premier chef, il veut une montre portable, qui reste fine. Il se fixe des cotes et un chiffre symbolique, 1000 heures. Son premier calibre, le HR01, permet à sa pièce inaugurale Honoris I de se situer à 42,5 mm de diamètre et juste en-dessous des 12 d’épaisseur.
Montre du Pape
En parallèle, une autre pièce signée Irénée Aubry fait sensation. Mandaté par le canton du Jura en 1887, Irénée Aubry réalise une montre de poche exceptionnelle qui sera offerte par une délégation des pèlerins des Franches-Montagnes au Vatican pour le Pape Léon XIII à l’occasion de son Jubilé. L’idée d’Irénée est de concevoir une montre de poche qui fonctionne pendant 40 jours sans qu’on doive la remonter. Du jamais vu.
Sur le boîtier en or de la Montre du Pape est peint le portrait du Pape Léon XIII et sont gravées les armoiries franc-montagnardes ; la lunette en or est cannelée – Stéphane von Gunten reprendra ce motif sur son Honoris I, dont la lunette est un élément fort.
Honoris I
Le dessin de la pièce inaugurale de Stéphane von Gunten prend la forme d’une boîte en or, entièrement polie. Elle est surmontée d’une lunette à 60 facettes concaves aux arêtes adoucies. Elle mesure 42,5 mm de diamètre. Elle atteint à peine les 12 mm d’épaisseur. Ces cotes sont celles d’un chronomètre élégant sans complication particulière. Et pourtant il y a logé trois attributs exceptionnels, un tourbillon volant, 1000 heures de marche, un sélecteur de fonctions et un indicateur de réserve de marche au dos, sous la forme d’un disque très lisible.
Le cadran est en émail grand feu à champs levés. Noir ou blanc, il est exécuté dans les règles de l’art, à haute température, sur la base d’une plaque en or 18 carats. Le cadran est une composition graphique et technique. Une grande roue, dite Roue du Temps, le train de rouage sous un pont central à quatre piliers, le tourbillon, ces trois éléments émergent du cadran sans révéler comment ils interagissent. Les deux aiguilles feuille, bombées et polies sont réalisées en or gris ou en acier bleui selon la version.
La Roue du Temps engrène avec un train de rouage qui est réparti sur 7 niveaux de hauteur. Au bout de cette chaîne cinétique, Stéphane von Gunten a installé une grande cage en laiton rhodié, en forme de croix ajourée, qui maintient un ensemble finement réglé. Il renferme un spiral plat en alliage d’acier, un balancier à inertie variable, un échappement à ancre suisse. C’est la structure et la verticalité de sa cage qui s’imposent ici. Ils émergent du cadran, créant un troisième pôle par-dessus la grande couche d’émail.
Pour atteindre la durée de marche de 1000 heures, prérequis du développement du calibre HR01, Stéphane von Gunten a su maximiser la taille du ressort moteur tout en préservant les cotes de la montre. Développé sur mesure par un spécialiste de cette pièce, le ressort moteur qui y réside mesure 3 mètres de longueur, certainement le plus long jamais installé dans une montre de poignet. Pour offrir un couple le plus régulier possible, il est muni d’une bride glissante qui évite les surtensions et les pics de puissance.
Spécifications techniques
Haute-Rive Honoris 01
Mouvement
Référence : calibre HR01
Remontage : manuel, par la lunette tournante
Réserve de marche : 1 000 heures (41 jours), un barillet, ressort moteur de 3 mètres de long
Régulateur : tourbillon volant mystérieux à rotation d’une minute, échappement à ancre coudée, balancier à inertie variable
Fonctions : heures, minutes, sélecteur de fonctions, indicateur de réserve de marche côté fond
Diamètre : 38.45 mm de diamètre, soit 17’’’
Epaisseur : 7.75 mm
Fréquence : 2.5 Hz (18’000 alternances/heure)
Composants : 288
Rubis : 35
Platine et ponts : Sablés avec du sable du lac de Neuchâtel
Anglés à la main avec de la gentiane du Jura
Boîtier : Matériau : or jaune 18ct ou or gris 18ct – Dimensions : 42,5 mm de diamètre – Hauteur : 11,95 mm – Glace : saphir avec traitement anti-reflet – Glace de fond : saphir – Étanchéité : 30 mètres – 3 bar – 3 atm
-Cadran : Plaque de base en or jaune 18 ct ou or gris 18 ct. Email grand feu noir ou blanc, champs levés
-Aiguilles : Type feuille, bombées, polies. En or gris 18 ct ou en acier bleui
-Bracelet : Cuir de veau nubuck noir ou marron, cousu main, surpiqûre ton sur ton. Boucle à ardillon en or jaune 18ct ou or gris 18ct
-Production exclusive : Environ 10 montres par année
Crédits photos ©Haute-Rive Horlogerie